Deux amis de longue date (école primaire , Saint-Felix 74540) .
Nous avons commencé les randos VTT en 2010 et nous y avons pris grand plaisir , à tel point que nous sortons chaque samedi . Lors de notre première sortie , j'ai regretté ne pas avoir pris le camescope pour filmer la beauté des paysages de notre région. Ce fut chose faite dans les sorties suivantes . Depuis, nous essayons de faire un petit montage souvenir de nos escapades en montagnes afin d'en garder des souvenirs mais aussi pour faire partager tout cela à ceux et celles qui n'en n'ont pas la chance.
Au fil des sorties, le casse croute de 10h30 c'est rapidement imposé
Instants de fou rires inoubliables , "coup de masse" en veut tu, en voila... nous nous délectons de ses moments privilégiés au fond de nos vallées ou sur les sommets de nos montagnes. Nous n'empruntons que très rarement les circuits connus ou tracés et essayons au maximum de préparer les randonnées à l'aide de Google Earth, Georando, carte IGN papier. Lorsqu'elles sont définies, elles sont tranférés sur un GPS Garmin Forerunner 305 et nous partons.
Les arbres perdent leurs feuilles
Lorsque l'automme s'est installé et que les températures ont faiblies, nous nous sommes rapidement rendu compte qu'un feu pouvait nous sauver la mise. C'est plus précisément lors de la rando au "col du Plane" en Octobre 2010 (photo de l'accueuil) que nous avons souffert du froid. Dans la descente du col nous avons trouvé des tas de cendres d'un feu probablement allumé la veille par nos amis les paysans. Pat c'est rapidement proposé de ré-activer tout cela avec des branches de sapin (il est un peu bucheron) et nous avons pu retrouver la sensibilité des mains et des pieds . Ce jour là on a vraiment eu froid !
Depuis cet épisode , le casse croute est maintenant devenu chaud et nous en profitons pour faire griller quelques Diots.
Les sommets se couvrent de neige
L'hiver est maintenant bien installé, le VTT à laissé place aux raquettes à neige et les diots à la fondue Savoyarde. Certe, il faut en transporter du materiel: caquelon, rechaud, bois pour le feu, muscade, fromage, ail, serpe (pour le bois au cas ou ça manque) vin (savoyard de préférence pour le blanc). A cette liste, vient s'ajouter des vétements de rechange sec, plusieurs paires de gants, des couvertures de survie, trousse médicale d'urgence, carte IGN 1/25000, lampe frontale, boussole etc...
Tout cela devient très lourd
Les sacs à dos devenant de plus en plus lourds et la vitesse de croisière en raquette etant beaucoup moins élevé , il nous fallait trouver des solutions. Nous avons alors eu l'idée de nous servir de Bob (luge enfant deux places) comme des traineaux (Pulka pour les amateurs). Cet équipement s'est avéré payant pour trois raisons: Les efforts pour tirer 10 Kilos sont beaucoup moins pénibles que pour porter, et les modifications apportées aux bobs "BOBI" nous permettent de nous y assoir , gagnant ainsi de la vitesse dans la descente. Nous pouvons ainsi parcourir plus de distance et faire des randos plus longues que si nous n'avions pas cet equipement.
Nous obtenons maintenant une capacité de transport plus élevée , une autonomie et un rayon d'action plus important qui nous permettent d'envoyer du Diot et de la Fondue en toute circonstance et en tout lieux , toujours dans le soucis du respect de la nature, de la faune sauvage et des personnes qui vivent de la montagne.
L'EVENEMENT DU 31 JANVIER 2014
La veille nous avions skié la montagne de la Lanche, OUTDOOR avait loué des skis de rando ce jours là , il avait adoré à tel point qu'en redescendant il ne voulait pas ramener les skis au mag et revenir le lendemain...
Dimanche 31 janvier 2014 : Ce jour là, une plaque à vent ce fissure sous nos skis à l'Arclusaz avec ce bruit sourd mais terrifiant venant du sol. Ce "fameux" Wouf souvent décrit lors d'avalanche . Nous sommes dimanche , la fissure est sous nos skis mais elle ne peut pas décrocher. La pente est tout juste de 20° et nous sommes sur un chemin forestier. Impressionnant mais sans danger aucun. Sauf que OUTDOOR mettra un terme à nos magnifiques balades ensemble. S'installe alors chez moi une grosse période d'incertitude . Continuer seul ? tout arrêter ? j'avoue que c'est la deuxième idée qui me trotte dans la tête. Moral en berne pendant plusieurs semaines , grosse période de remise en cause , suis-je responsable de la situation ? Il m'aura fallu de nombreux jours avant que je refasse le bilan de la journée en question afin de déterminer si j'avais fait des erreurs lors de cette sortie amenant OUTDOOR à avoir si peur qu'il mettra un terme à nos randos en commun.
Le samedi soir j'avais repris les conditions méteo montagne. De forts vents de Sud étaient annoncés à partir de la mi journée du dimanche. Le BRA indiquait un risque marqué avec une evolution à un risque fort à partir de dimanche soir. Nous nous étions donc mis d'accord pour un départ de bonne heure afin d'ètre à la voiture à la mi journée. En arrivant sur les lieux dimanche, je m’aperçois que la météo est en avance de plusieurs heures sur les prévisions et que les vents sont déja bien présents. La neige est crouté sur 5 mm et il m'a semblé entendre un craquement que je ne suis pas arrivé a localiser. Je décide alors de changer le parcours. Fini la montagne de la Lanche , je propose de monter derrière le chalet du Praz sur le chemin forestier afin d'assurer la stab de montée. l'idée devenait alors de se balader plutôt que de skier et de rejoindre la foret pour voir si nous trouvions quelques lignes de poudreuse à l’abri du vent. Je pense avoir plutôt pris les bonnes décisions ce jour là. J'ai alors décidé de continuer en solo , certes, ce n'est plus pareil , je ne vois plus les mêmes choses. Il y a encore plus de préparation de ma part , seul ,la moindre chute peut avoir de grosses répercussions . C'est un peu moins vrai en été en VTT car il y a plus de monde en montagne.
Je continu d'élaborer toute mes sorties , les rencontres avec la faune sont plus fréquentes, forcément je suis moins bruyant seul. La route continue , les montagnes toujours plus belles de saisons en saisons, les bivouacs solo sont des moments magiques que la solitude et le silence rendent inoubliables. Alors, si en lisant ces lignes vous hésitez à prendre un duvet et allez passer une nuit autour de chez vous, n'ayez plus peur (peur de quoi d'ailleur ? ça c'est vraiment de la connerie ! faites plutôt attention quand vous prenez votre voiture où quand vous traversez la rue à pied , là vous avez de quoi à avoir peur !)
Je remercie ma compagne qui , part sa confiance en moi et ses conseils me permet de vivre mes rêves et non de réver ma vie. Milles mercis Gigiou !
A bientôt sur les sentiers et chemins de Savoie.La veille nous avions skié la montagne de la Lanche, OUTDOOR avait loué des skis de rando ce jours là , il avait adoré à tel point qu'en redescendant il ne voulait pas ramener les skis au mag et revenir le lendemain...
Dimanche 31 janvier 2014 : Ce jour là, une plaque à vent ce fissure sous nos skis à l'Arclusaz avec ce bruit sourd mais terrifiant venant du sol. Ce "fameux" Wouf souvent décrit lors d'avalanche . Nous sommes dimanche , la fissure est sous nos skis mais elle ne peut pas décrocher. La pente est tout juste de 20° et nous sommes sur un chemin forestier. Impressionnant mais sans danger aucun. Sauf que OUTDOOR mettra un terme à nos magnifiques balades ensemble. S'installe alors chez moi une grosse période d'incertitude . Continuer seul ? tout arrêter ? j'avoue que c'est la deuxième idée qui me trotte dans la tête. Moral en berne pendant plusieurs semaines , grosse période de remise en cause , suis-je responsable de la situation ? Il m'aura fallu de nombreux jours avant que je refasse le bilan de la journée en question afin de déterminer si j'avais fait des erreurs lors de cette sortie amenant OUTDOOR à avoir si peur qu'il mettra un terme à nos randos en commun.
Le samedi soir j'avais repris les conditions méteo montagne. De forts vents de Sud étaient annoncés à partir de la mi journée du dimanche. Le BRA indiquait un risque marqué avec une evolution à un risque fort à partir de dimanche soir. Nous nous étions donc mis d'accord pour un départ de bonne heure afin d'ètre à la voiture à la mi journée. En arrivant sur les lieux dimanche, je m’aperçois que la météo est en avance de plusieurs heures sur les prévisions et que les vents sont déja bien présents. La neige est crouté sur 5 mm et il m'a semblé entendre un craquement que je ne suis pas arrivé a localiser. Je décide alors de changer le parcours. Fini la montagne de la Lanche , je propose de monter derrière le chalet du Praz sur le chemin forestier afin d'assurer la stab de montée. l'idée devenait alors de se balader plutôt que de skier et de rejoindre la foret pour voir si nous trouvions quelques lignes de poudreuse à l’abri du vent. Je pense avoir plutôt pris les bonnes décisions ce jour là. J'ai alors décidé de continuer en solo , certes, ce n'est plus pareil , je ne vois plus les mêmes choses. Il y a encore plus de préparation de ma part , seul ,la moindre chute peut avoir de grosses répercussions . C'est un peu moins vrai en été en VTT car il y a plus de monde en montagne.
Je continu d'élaborer toute mes sorties , les rencontres avec la faune sont plus fréquentes, forcément je suis moins bruyant seul. La route continue , les montagnes toujours plus belles de saisons en saisons, les bivouacs solo sont des moments magiques que la solitude et le silence rendent inoubliables. Alors, si en lisant ces lignes vous hésitez à prendre un duvet et allez passer une nuit autour de chez vous, n'ayez plus peur (peur de quoi d'ailleur ? ça c'est vraiment de la connerie ! faites plutôt attention quand vous prenez votre voiture où quand vous traversez la rue à pied , là vous avez de quoi à avoir peur !)
Je remercie ma compagne qui , part sa confiance en moi et ses conseils me permet de vivre mes rêves et non de réver ma vie. Milles mercis Gigiou !
Pat et Tof, puis Tof solo